De la lutte armée en passant par le combat syndical, politique ou culturel, le mouvement indépendantiste antillais n'a cessé d'occuper le terrain. Tantôt soutenus par une partie de la population, tantôt rejetés pour leurs méthodes, les indépendantistes ont néanmoins eu un réel impact auprès des masses. Des bombes ont sauté en Guadeloupe, Martinique, Guyane et à Paris, dans les années 1980. Il y a eu des morts, des blessés, des otages, des interpellations...Une chape de plomb recouvre encore les mémoires de cette période trouble. La population a été partagée, quelques fois déchirée. Et dans l'ombre, des négociations ont été menées... Pourtant, cette histoire politique et sociale récente n'a jamais été racontée. Cet essai reconstitue ces évènements, qui malgré leur retentissement dans la société antillaise, n'ont encore fait l'objet d'aucune recherche historique. Il se veut fidèle aux faits mais ne revendique pas leur analyse. Si les Martiniquais comme les Guadeloupéens ont rejeté toute forme d'évolution statuaire, en décembre 2003, le débat ne saurait être ainsi clos ; en témoigne la controverse, en 2005, sur la colonisation. Car la question de l'indépendance créole n'a cessé de poser celle de la colonisation et de l'esclavage et, par-là, de la relation des Antilles avec la France.
(In)dépendance créole
Auteur
GUILLERM François-Xavier
Date de parution
Mars 2007
Format
22 x 15cm
Nombre de pages
178